Quelles sont les solutions en cas d’infertilité ?
Quels sont les traitements possibles ? Les traitements sont bien expliqués, ainsi que leurs conséquences pratiques. Certains sont en effet astreignants dans le suivi qu’ils impliquent au quotidien.
1. Le traitement hormonal en cas de troubles de l’ovulation
Un traitement hormonal est proposé aux femmes qui ont des troubles de l’ovulation, qui se manifestent par une production insuffisante, ou inexistante d’ovocytes. En administrant des hormones, l’ovulation est favorisée, et surveillée de près pour déterminer le moment où les rapports sexuels ont le plus de chances d’être efficaces.
Pour les femmes :
la chirurgie dans quels cas ?
Certains problèmes tubaires, liés aux trompes de Fallope, peuvent être réglés par la chirurgie. Ainsi, dans le cas de trompes bouchées, l’opération chirurgicale peut les dégager.
La chirurgie offre aussi des solutions pour les tumeurs bénignes, ou certaines malformations congénitales utérines.
La microchirurgie peut résoudre l’endométriose grâce à la laparoscopie. Cette technique élimine les foyers d’endométriose de façon très précise, sans léser les tissus sains.
Pour les hommes :
la chirurgie dans quels cas ?
La chirurgie est efficace dans le traitement de la varicocèle, qui est une dilatation variqueuse permanente des veines du cordon spermatique. La varicocèle diminue le nombre de spermatozoïdes et réduit leur mobilité.
Certains obstacles tubaires, présents dans le canal déférent et dans l’épididyme, peuvent empêcher la libre circulation des spermatozoïdes. Ils peuvent être levés grâce à la microchirurgie.
2. L’insémination artificielle, ou insémination intra-utérine (IUU)
Pour les femmes
Cette intervention permet notamment de contourner l’obstacle de la glaire cervicale, dont la production, normalement destinée à faciliter le passage des spermatozoïdes vers l’utérus, est insuffisante. L’insémination artificielle est indolore. Cette technique consiste à introduire un fin cathéter contenant des spermatozoïdes directement dans l’utérus, au-delà de la glaire cervicale du col, au moment de l’ovulation.
L’insémination artificielle est aussi utilisée dans certains cas d’endométriose, ou en cas de stérilité inexpliquée.
Pour les hommes
L’insémination artificielle est indiquée dans le cas où les données du spermogramme sont altérées.
Elle est également pratiquée en cas de stérilité idiopathique, en cas d’azoospermie, ou encore en cas de maladie génétique, impliquant alors le recours à un donneur de spermatozoïdes.
3. La fécondation in vitro (FIV)
Cette technique de procréation médicalement assistée (PMA) consiste en la mise en contact en laboratoire entre un ovocyte produit par les ovaires et un spermatozoïde. L’embryon commence son développement in vitro, puis est transplanté dans l’utérus. (Voir nos vidéos sur la FIV)
Pour les femmes
La FIV pallie bien des troubles de la fertilité : obstacles au niveau des trompes, absence de production d’ovocytes, ménopause précoce, échecs de l’insémination artificielle, ou stérilités idiopathiques.
Pour les hommes
La FIV peut être pratiquée en cas d’altérations du spermogramme. Elle peut être réalisée avec ou sans insémination par micro-injection (ICSI). L’ICSI (Intra Cytoplasmic Sperm Injection) consiste à introduire un unique spermatozoïde à l’intérieur d’un ovocyte.
En cas d’azoospermie, les spermatozoïdes sont prélevés dans les testicules ou dans les canaux excréteurs, et micro-injectés dans l’ovocyte (ICSI).
La FIV est aussi une solution proposée en cas d’obstacles au niveau des canaux, ou en cas d’échec de l’insémination artificielle.
4. Dons d’ovocytes
Le don d’ovocytes est un procédé qui, à ses débuts, traitait les femmes porteuses d’anomalies génétiques ou souffrant de ménopause précoce. Il consiste à recueillir un ovocyte produit par une femme en pleine santé, qui accepte de le donner à celle qui en a besoin. Les indications du don d’ovocytes se sont ensuite élargies à d’autres troubles de l’infertilité, et aux femmes ayant dépassé l’âge de la ménopause.
5. Recours aux mères porteuses
Dans le cas de malformation utérine, ou d’absence d’utérus, le couple peut avoir recours à une mère porteuse. La gestation pour autrui (GPA) possède un cadre légal différent selon les pays, étant parfois autorisée et parfois interdite. Là où la gestation pour autrui (GPA) est permise, l’embryon d’un couple est implanté dans l’utérus d’une femme extérieure, la mère porteuse, qui accepte de le mener jusqu’à son terme.
La mère porteuse n’apporte donc aucun patrimoine génétique. Dès sa naissance, l’enfant est donné aux parents avec qui l’accord de gestation a été conclu.
Traitement psycho-sexologique et kinésithérapie
Ces traitements sont recommandés en cas de troubles des rapports sexuels, tant pour l’homme que pour la femme.
Date de publication : 11-01-15