Stérilet hormonal ou stérilet au cuivre ?
Le gros avantage du stérilet au cuivre, c’est essentiellement son coût, qui est inférieur au coût d’un stérilet hormonal. Bien qu’à l’heure actuelle, avec les remboursements proposés en terme de contraception par les mutuelles, le prix d’un stérilet hormonal est vraiment extrêmement faible. A la limite, c’est beaucoup moins cher que certaines pilules. Alors, en dehors du prix, le stérilet au cuivre présente relativement peu d’avantages, si ce n’est que les règles restent présentes de façon très marquée. Pour les dames qui ne veulent pas avoir de modification dans l’aspect de leurs règles, un stérilet au cuivre peut être proposé. La difficulté d’un stérilet au cuivre tient essentiellement à trois soucis : en un, les douleurs peuvent être un peu plus fréquentes qu’avec un stérilet hormonal, et ça peut être gênant. En deux, les règles peuvent être parfois plus abondantes. Il faut en informer les patientes avant d’installer un stérilet de ce type là. Et en trois, la sécurité contraceptive est bonne de façon globale, mais n’est pas aussi bonne qu’avec une pilule ou qu’avec un stérilet hormonal.
Les grands avantages du stérilet hormonal, est en un la sécurité contraceptive, qui rejoint les autres moyens contraceptifs habituel. En deux, une tolérance qui est remarquable parce que la progestérone qui est sur le stérilet empêche l’utérus de se contracter, donc les phénomènes douloureux sont rarissimes. Et en trois, on obtient une modification des règles dans le sens d’une diminution. Une diminution qui peut aller jusqu’à un arrêt complet des règles, ou qui va une diminution franche. Ce stérilet peut à la limite être utilisé chez certaines patientes qui ont des règles abondantes, mais qui n’ont pas de fraie maladie utérine. Le stérilet hormonal ne sert pas qu’à la contraception, il sert aussi à traiter certaines maladies de l’utérus, qu’on appelle par exemple l’adénomyose, qui génère des règles de plus en plus abondantes, qui sont difficilement gérables avec des médications traditionnelles.
Dr Nicolas Royer, Gynécologue à la Clinique Sainte-Elisabeth Namur